L’un des leaders du mouvement de la négritude, Léon Gontran DAMAS est né le 28 mars 1912 à Cayenne. Collégien à Fort-de -France, lycéen à Meaux, à Paris il étudie les langues orientales, les langues modernes et s’initie à la littérature, à l’ethnologie, à l’histoire et au droit. Il fréquente les poètes et clubs de jazz.

En 1930 il rencontre Léopold Sédar SENGHOR et Aimé CESAIRE en 1932. Avec eux il collabore à la revue l’Etudiant noir en 1935. Prenant conscience du racisme et des inégalités, ils créent le Mouvement de la Négritude.

Il fut tour à tour chargé de missions culturelles en A.O.F (Afrique Occidentale française) et en A.E.F (Afrique Equatoriale française) ; conseiller technique chargé des relations culturelles à la société de Radio Diffusion d’Outre-mer ; participe à de nombreux congrès, colloques, conférences ; délégué de la Société Africaine de Culture de l’UNESCO et consultant pour les contacts culturels entre l’Afrique et l’Amérique latine.

En 1938, l’administration de la Guyane achète et fait brûler un grand nombre d’exemplaires de Retour en Guyane, jugeant l’ouvrage trop subversif.

En 1939, le gouvernement français saisit et censure Pigments, publié en 1937, pour "atteinte à la sécurité de l’Etat"

Député de Guyane entre 1948 et 1951 Léon Gro Têt est aussi membre du Mouvement de la Renaissance Guyanaise aux côtés de René JADFARD.

Pour prouver la participation des "noirs" à la civiilsation universelle, il parcourt de nombreux pays. Il est élu citoyen d’honneur de la ville de Port-au-Prince.

En Guyane, il exhorte la jeunesse vers l’émergence.

Installé aux Etats-Unis à partir de 1970, il exerce dans les plus prestigieuses universités. Ce défenseur des droits de l’homme force l’admiration des Américains.

Il meurt à Washington le 22 janvier 1978. Le 4 septembre de la même année ses cendres sont transférées au cimetière de Cayenne.