PROJET DE L’EQUIPE DE LETTRES DU LYCEE DAMAS : L’HABITATION MACAYE

Ce projet sera réalisé avec différents partenaires parmi lesquels le réseau canopé, le Parc Amazonien, le Rectorat et la DRAC principalement. Est prévue une exposition en fin d’année réalisée avec les concours des professeurs de Lettres.

Mis à jour le mardi 5 juillet 2016

REDECOUVERTE ET VALORISATION D’UN PASSE ENFOUI : L’HABITATION MACAYE, SON HISTOIRE D’HIER A AUJOURD’HUI

Repérages géographiques, historiques et patrimoniaux : Macaye ou la genèse de Vidal.

Sur une zone d’environ cinquante mètres carrés, en lisière et légèrement en amont du terrain de football du lycée Léon Gontran Damas à Rémire-Montjoly se trouvent les vestiges d’une ancienne habitation coloniale : l’habitation établie par Claude Macaye en 1735. Elle appartient au groupe des établissements coloniaux de taille moyenne et constitue la première étape de l’habitation Montdélice. appelée également habitation des Fonds de Rémire.
Claude Macaye est un notable de l’époque. En 1745, il devient Procureur Général, en 1765, Intendant et reçoit ses lettres de noblesse en 1777. Macaye est le premier à mener une réalisation d’envergure : la polderisation des terres marécageuses en 1774, avant même que l’ingénieur Guisan ne le fasse. C’est dans cette habitation également que sont mis en culture les premiers plants de giroflier en Guyane. Elle s’inscrit donc de façon intéressante dans le patrimoine guyanais.
Claude Macaye meurt en 1781 et ce domaine est racheté par Jean Vidal en 1800. Cette habitation constitue donc la première étape du domaine Vidal-Montdélice. Aujourd’hui, le site de l’habitation Macaye est inscrit au titre des Monuments Historiques et se trouve géré par le Conservatoire du Littoral.

Le volet pédagogique

Le site en lui-même permettra une démarche pédagogique s’appuyant sur les témoignages de la présence de vestiges au sein d’une bande forestière oubliée d’une majorité de personnes. Les indices de surface nous permettront de comprendre comment s’organise une ancienne habitation. La végétation présente un intérêt botanique non négligeable. Et la poésie des ruines comporte une dimension romantique qui devrait aider certains élèves à développer leur sens de l’observation et du langage.
Les élèves, d’ailleurs, ne manquent pas de se poser des questions sur le nouvel Eco-Quartier autour du lycée, les travaux de voirie et de construction de logements étant avancés en cette rentrée 2016. Cela actualise l’intérêt que nous avons à nous plonger dans les vestiges du passé. Nous pouvons bâtir des ponts entre ce que la société a été et ce qu’elle devient tout en prenant conscience de l’importance de notre Patrimoine.

Galerie d'images

Dans la même rubrique