Des scientifiques en herbe… un projet CARDIE innovant.

Mis à jour le dimanche 20 mars 2022

Depuis près de trois ans, un projet pédagogique innovant, des scientifiques en herbe, crée du lien entre des établissements scolaires de la commune de Remire-Montjoly : une école, celle du Parc Lindor, un collège, le collège Réeberg Néron et un Lycée, le lycée L-G Damas.

C’est grâce à la cellule CARDIE (Cellule Académique Recherche Développement Innovation et Expérimentation) du rectorat de la Guyane que ce projet perdure et se diversifie au fil des années. Les enseignantes, Mme CLET, Mme COLLIN et Mme DESCAMPS, portent le projet avec deux objectifs principaux :

  • susciter des vocations scientifiques chez les élèves
  • les accompagner dans leur projection d’orientation, au collège, au lycée et dans le supérieur

La première phase du projet a pu se dérouler dès le mois de décembre 2021 par l’intervention de Mme DESCAMPS, enseignante au lycée, dans la classe de Mme COLLIN en CM2. C’était l’occasion de découvrir la démarche scientifique au travers de l’étude des écosystèmes guyanais.

Les élèves sont impliqués lors des séances et font preuve d’une curiosité scientifique qui leur permet de développer les compétences du cycle 3 indispensables à l’entrée au collège.
Ils travaillent en groupe pour analyser les écosystèmes, sélectionner les éléments attendus dans la recherche menée.

Lors d’une seconde phase, le projet CARDIE a impliqué, en février et mars 2022, les élèves de Lycée, de collège et de l’école dans le dispositif de science participative : le projet BUG (Biodiversité Urbaine de Guyane).
Mme Marilou HIRCQ est intervenue dans les classes pour présenter le dispositif, former les élèves au prélèvement des espèces de fourmis et les lancer dans la recherche de cette diversité sur leur lieu de vie.

Lors de la présentation les élèves ont saisi les enjeux des sciences participatives qui visent à impliquer les personnes volontaires dans un prélèvement des fourmis sur leur lieu de vie.

Chaque élève a pu s’entrainer dans son établissement scolaire à prélever les fourmis. Ce protocole sera répété par l’élève, en autonomie, à son domicile. Les échantillons ainsi collectés sont rassemblés par l’enseignant et transmis à Mme HIRQ pour analyse en laboratoire.
Les résultats des prélèvements doivent nous parvenir dans quelques semaines et nous pourrons les analyser avec attention afin de comprendre la biodiversité urbaine des lieux de vie de tous les élèves impliqués dans le projet.

Galerie d'images

Dans la même rubrique