VOYAGE A SAÜL
LES ELEVES QUI ONT PARTICIPE A CE VOYAGE SONT :
BARDOUX FRANE, BROCHANT MEINDY, ELLIS ALVIN, FRANCIS OCEANE, MAIGNAN ROSENA, MARIE-CLAIRE YOHANN, PERDRIX REBECCA, PLENET ELISA, PROCHETTE TALINE, RIDONY NEPHTYS, SABAYO ORNELLA et JEAN-LOUIS OBERLINE.
LES ACCOMPAGNATEURS SONT : NAVARRE J-M et WERNOTH S.
Mis à jour le mardi 5 juillet 2016
RECIT DE VOYAGE : SAÜL
Notre destination, c’est Saül. Voilà trois mois que nous avions travaillé sur le développement durable dans l’enseignement d’exploration Littérature et Société au lycée Léon-Gontran Damas. Et c’est là que nous allions comprendre ce que tout cela signifie. Mais avant de comprendre, il fallait atterrir. Quelques secousses sur la piste en terre, et déjà, nous posions le pied en plein coeur de la forêt guyanaise.
A la maison du Parc Amazonien, nous attendait notre guide, Cédric Benoit, 26 ans, très à l’aise pour nous amener sans attendre sur notre premier sentier, « Les gros arbres ».
Notre guide, dont la famille vit à Saül depuis trois générations sait nous parler de la pharmacopée comme le Boubouni dont on utilise l’écorce pour soigner les plaies, la canne Congo une plante qui fait une fleur rouge allongée et dont la tige macérée dans de l’eau et du couac fait un excellent dépuratif, le wassaï dont le coeur est très nourrissant ou l’arbre à encens dont la sève durcie peut servir d’allume feu. Il explique à quoi servent les grands contreforts des grands arbres comme le Saint-Martin, le Bagasse, le Fromager, le Mahot Cigare, le Sablier, le Canari Macaque et nous explique à quels détails les reconnaître.
Ensuite, direction l’école de Saül !
Les lycéens étaient impatients de rencontrer les écoliers de Saül et il se sont rendu compte que cela était bien réciproque en voyant l’enthousiasme des enfants à notre arrivée. Ils s’égosillaient et nous faisaient de grands signes. Une banderole colorée nous souhaitait la bienvenue.
Ces écoliers travaillent avec Ludovic Horth, le directeur de l’école, sur un projet de rédaction de contes pour une future publication. Nous avons donc commencé l’échange par un jeu où chaque enfant devait choisir un « grand » et lui faire relier une partie d’une expression à celle qui lui correspond, comme « Krik » et « Krak », « Est-ce que le village dort ? » et « Non, le village ne dort pas ! ».
La même chose a été faite entre des animaux et leur caractère typique dans les contes. Les lycéens, chacun leur tour, ont parlé ensuite d’une chose qu’ils ont apprise grâce à la venue de l’auteur des Fables de Guyane, Pierre-Appollinaire Stephenson, au lycée au mois d’octobre. Pour conserver un échange, la plupart des élèves de l’école devaient répondre à des questions simples sur les fables. Le dialogue a été vraiment naturel entre tous les élèves. C’est avec une complicité naissante que deux lectures de contes ont été faites par des petites filles de l’école et deux lectures de fables par des lycéennes.
Après le goûter, nous sommes repartis en vadrouille. En contournant la mairie, nous avons admiré les gigantesques contreforts de l’arbre de l’année 2015 (prix français national remporté par votes d’internautes) : un grand fromager dont la cime domine les airs. Impossible de faire tenir cet arbre sur une seule photographie.
Armés de courage, nous nous sommes dirigés ensuite vers une autre branche du chemin, après le grand fromager, qui nous a amenés au sentier du « Belvédère ». Nous avons suivi un dénivelé très pentu sur 100 mètres. L’effort en valait la peine. Ce point de vue sur la montagne Pelée culmine à 312 mètres. Nous avons pu assister à un coucher de soleil nous laissant passer de la vue du village aux maisons créoles d’un côté, et des monts Galbao de l’autre côté, à l’apparition de nouvelles nuances, d’un mélange entre un velouté orangé et un gris sombre laissant les silhouettes disparaître dans une semi-obscurité.
Le soir, c’est la découverte des étoiles pour certains et la découverte du hamac pour d’autres !
Le mercredi, c’est reparti pour de nouvelles aventures. De sombres dangers nous guettent et nous échappons à des pièges (presque mortels) sur le sentier de la Roche bateau (7h de marche).
Les ponts, les courants, les criques n’auront pas raison de nous.
Le soir, c’était le moment tant attendu où nous avons pu jouer notre spectacle à la maison des jeunes.
Nos saynètes ont été vues par un bon nombre de personnes et, surtout, cela a été suivi d’une surprise de quelques enfants de l’école et de M. Boutrin qui ont joué des musiques traditionnelles.
Nous sommes restés ensuite encore presque une heure à discuter avec les enfants et les jeunes du village. Ceux-ci ne voulaient plus nous quitter, posaient plein de questions, couraient et jouaient avec nous.
Nous avons quitté ce petit paradis en nous promettant d’y revenir un jour !
Documents joints
carnet_route_saul_contenu.odt
ODT - 888.8 kio
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